Republié via Innoreader Read More
Pour ce déploiement, le GAN est composé du porte-avions Charles De Gaulle, de 5 frégates (dont deux françaises, une italienne, une portugaise et une grecque), d’un sous-marin nucléaire d’attaque (SNA), du bâtiment ravitailleur de forces (BRF) Jacques Chevallier, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL2) et du porte-hélicoptère amphibie (PHA) Dixmude. En incluant les moyens italiens, ce sont plus de 42 bâtiments, 52 aéronefs et 6 sous-marins qui ont pris part à cet exercice
Pour la durée de l’exercice, le GAN simulait la force maritime du pays rouge, opposée à la force maritime du pays bleu composée essentiellement de bâtiments italiens. Le 16 mai, le scénario a débuté sur fonds de tensions liées à l’île de la Corse.
Le 17 mai, pour la deuxième journée de l’exercice, le GAN a passé les bouches de Bonifacio pour se positionner à l’ouest de l’île à l’exception de la frégate multi-missions (FREMM) du GAN restée en retrait pour surveiller le groupe amphibie adverse. Plusieurs Rafales Marine du porte-avions ont réalisé des vols de surveillance pour relocaliser les forces ennemies.
Le Jacques Chevallier a quant à lui fait escale à Ajaccio dans le cadre de l’exercice pour mener des actions de collaboration et porter assistance à la population locale en débarquant du fret humanitaire et soignant les blessés d’une attaque ennemie fictive.
L’exercice Mare Aperto 24.1 / Polaris prépare de manière réaliste et exigeante les marines françaises et italiennes tout en approfondissant leur interopérabilité.