on 27 février 2025 at 11:35 AM CLEMENCEAU 25 – Bilan de l’exercice trilatéral PACIFIC STELLER​

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Pour cette première édition, 14 unités des trois nations étaient déployées en mer des Philippines pour s’entraîner conjointement dans tous les domaines de lutte qu’ils soient antisurface, anti-aérien et anti-sous-marin.

Dès le lancement de l’exercice, une frégate multi-missions du GAN a intégré le Carrier Strike Groupe 1 américain de la 7ème flotte. De son côté, le destroyer américain USS DDGH William P. Lawrence était intégré au GAN français. Des officiers de liaison français ont également été envoyés à bord du porte-avions USS Carl Vinson tandis que le Charles De Gaulle et ses escorteurs accueillaient des officiers de liaison américains et japonais. 

Dans les airs, les avions de chasse Rafale Marine et les avions de guet aérien E2C Hawkeye du groupe aérien embarqué à bord du Charles De Gaulle ont effectué des vols de coopération avec les avions F-18, F-35 et E2D américains du Vinson. Au cours de ces vols, les pilotes ont pu s’entraîner au combat aérien de haut niveau, démontrant ainsi leur capacité à travailler ensemble. 

Les Rafale Marine et F-18 ont également effectué des ravitaillements en vol. Ces manœuvres croisées ont permis de confirmer la parfaite interopérabilité des chasseurs, garantissant la capacité à mener des missions de longue durée.  

Toujours dans le domaine aéronautique, la France et les Etats-Unis ont effectué des cross-decks (appontages et catapultages croisés d’aéronefs). Des avions de chasse F-18 ont ainsi apponté sur le porte-avions français, alors que les Rafale Marine appontaient sur le porte-avions américain. Les hélicoptères des trois nations ont également effectué des cross-decks sur les bâtiments des trois forces.  

De son côté, le bâtiment ravitailleur de forces (BRF) Jacques Chevallier a effectué des ravitaillements à la mer avec les unités américaines USS DDGH Sterett et USS CGH Princeton et le porte-aéronefs japonais Kaga

L’exercice Pacific Steller a permis aux marines françaises, américaines et japonaises de développer significativement leur interopérabilité et leur connaissance commune dans tous les domaines de lutte, contribuant ainsi à faire de l’Indopacifique un espace libre, ouvert et stable.

Avec cette mission aux interactions et objectifs multiples, le GAN démontre qu’il est un outil de supériorité navale, de projection de puissance et d’appréciation autonome de situation, capable d’opérer dans un environnement stratégique complexe. Le déploiement de cette capacité militaire souligne l’attachement de la France à la liberté d’action et de circulation maritime et aérienne sur toutes les mers et océans du globe.

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