Republié via Innoreader Lire la Suite
Du 28 octobre au 18 novembre, les Forces armées en Polynésie française (FAPF) et les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) ont participé à l’exercice américain Joint Pacific Multinational Readiness Center (JPMRC) 26-1, entre l’Alaska et Hawaï. Cet exercice interallié de certification de l’armée américaine proposait un scénario de haute intensité et rassemblait plus de 8 200 soldats, dont 500 partenaires étrangers.

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Le régiment d’infanterie de marine du Pacifique – Polynésie (RIMaP-P) et le régiment d’infanterie de marine du Pacifique – Nouvelle-Calédonie (RIMaP-NC) ont pris part à cet exercice multilatéral, à la fois au sol et dans les airs, permettant de mettre en œuvre leurs savoir-faire en matière de renseignement et de projection aéroterrestre.

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À Hawaï, les soldats du RIMaP-P ont intégré la force d’opposition de l’exercice au sein d’une force multinationale dans un scénario de guerre de haute intensité. Les capteurs spécifiques apportés par le détachement, tels que les drones et le radar MURIN, ont démontré leur plus-value opérationnelle dans cette zone. Leur emploi conjoint a amélioré la précision et la réactivité des soldats, confirmant l’adéquation de ces systèmes aux contraintes du terrain spécifique aux îles du Pacifique.

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Les parachutistes du RIMaP-NC se sont rendus en Alaska afin d’être intégrés à une division américaine. Après une formation sur le matériel américain, ils ont mené un assaut aérien sur Hawaï pour participer à la phase tactique. Ensemble, ils ont conduit une reconnaissance de l’île avec pour mission l’ouverture d’un pont aérien vers l’Alaska. L’exercice s’est conclu par un saut en Alaska, plaçant une fois de plus les parachutistes dans des conditions rendues particulièrement difficiles par le froid et la neige.

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Tout au long de cet exercice, les FAPF et les FANC ont démontré leur capacité à agir dans un contexte multilatéral aux côtés de leurs partenaires. Ce type d’entraînement d’ampleur renforce nos capacités à travailler ensemble sur le théâtre « Pacifique », en s’intégrant dans un environnement complexe, marqué par un climat exigeant et la tyrannie des distances.


Les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) permettent à la France de disposer d’une présence militaire permanente dans l’océan Pacifique Sud afin de protéger les intérêts français dans la région. A ce titre, ils entretiennent les partenariats militaires de la France dans cette zone d’intérêt stratégique. Fortes de plus de 1 450 militaires, les FANC apportent un soutien régulier aux missions relevant de l’action de l’État en mer. Elles disposent de capacité d’intervention pour faire face à une crise sécuritaire ou climatique affectant la zone. Les FANC partagent régulièrement leur expertise dans le domaine de l’assistance aux populations victimes de catastrophes naturelles, ou de la sécurité maritime auprès des forces de sécurité et de défense des pays partenaires du Pacifique Sud.
