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Le 4 décembre 2025, les forces françaises déployées au Levant dans le cadre de l’opération CHAMMAL ont mené un exercice d’entrainement face à une menace 3D. Cet entrainement a ainsi permis de tester la coordination et les procédures des unités françaises impliquées.
Exercice de protection « 3D »
Lors de cet entraînement, les forces françaises se sont exercées à réagir face à une menace aérienne (dans le jargon, « 3D » pour troisième dimension). Les Aviateurs du Tactical operation center-light (TOC-L) étaient au cœur de l’entrainement. En effet, le TOC-L est chargé de produire une recognized air picture, c’est-à-dire, d’identifier et de classifier l’ensemble des mouvements aériens dans un espace de responsabilité donné. Il est ainsi en mesure de fournir un préavis de menace 24h/24, 7j/7, autour de l’emprise, et de coordonner les différents moyens sol-air ou air-air de protection.
Dans le cadre de l’exercice, un RAFALE jouait une menace de type drone. Détecté grâce aux moyens français, le TOC-L a d’abord identifié les caractéristiques du drone. Une fois la menace caractérisée, les RAFALE du détachement chasse ont été mis en alerte et guidés vers la menace pour obtenir une identification visuelle. Classifié « hostile », le commandant de la BAP a ainsi donné l’ordre « fictif » de tir, après autorisation de l’autorité de défense aérienne du pays hôte.
Plusieurs scénarios ont ainsi été testés, permettant de consolider la fluidité des procédures. L’exercice a été mené en coopération avec les contrôleurs de circulation aérienne français, présents dans la tour, pour ne pas altérer les activités opérationnelles de la base.
Exercice de protection « 3D »
Lancée le 19 septembre 2014, l’opération CHAMMAL représente le volet français de l’opération internationale INHERENT RESOLVE (OIR) rassemblant 80 pays et 5 organisations internationales. CHAMMAL apporte un soutien militaire aux forces irakiennes engagées dans la lutte contre Daech aujourd’hui contraint à l’insurrection. Les activités d’accompagnement et de conseil de la Coalition internationale visent à permettre aux autorités politiques et militaires irakiennes d’assurer seules la sécurité de leur pays. Le dispositif de l’opération compte 600 soldats répartis entre les états-majors d’OIR, les déploiements aériens permanents et les déploiements maritimes qui les complètent régulièrement.
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