Republié via Innoreader Lire la Suite
Le 14 décembre 2024, le cyclone CHIDO frappait Mayotte, mettant à l’épreuve les infrastructures et les capacités locales de réponse. En réaction, les armées, en coordination étroite avec la préfecture et l’ensemble des services de l’État, ont apporté un appui déterminant pour sécuriser les zones sinistrées, rétablir les accès prioritaires et soutenir les populations. Plus de 3 000 tonnes de fret humanitaire ont été acheminées et plus de 1 500 militaires déployés.
FAZSOI – un an après le passage du cyclone CHIDO
Le déploiement du Bataillon de reconstruction (BATREC) a permis la remise en état des infrastructures essentielles au fonctionnement du territoire et à la vie quotidienne des Mahorais. Près de 90 chantiers ont ainsi été conduits, portant notamment sur les réseaux d’eau, les ouvrages hydrauliques, les bâtiments municipaux, les axes d’accès et la sécurisation du littoral. Menée en appui des collectivités locales, cette action a contribué au rétablissement des services indispensables, de la mobilité et de la sécurité du territoire.
Parallèlement, les armées ont consolidé leurs propres infrastructures afin de maintenir en permanence leur capacité d’intervention et d’assurer la continuité de la posture de protection face à de nouveaux aléas naturels.
Le BATREC illustre pleinement la complémentarité entre l’État, les collectivités et les armées au service de la résilience de Mayotte. En agissant aux côtés des Mahorais, les forces armées ont participé à une reconstruction durable du territoire, renforçant la confiance et la capacité collective à faire face aux crises.
Au-delà de ce dispositif exceptionnel, les forces armées stationnées à Mayotte demeurent pleinement engagées dans la préparation à la saison cyclonique, l’appui aux missions de sécurité intérieure et la contribution permanente à la résilience territoriale. Elles restent ainsi un acteur central de la protection des Mahorais et de la continuité de l’action de l’État.
Les Forces armées dans la zone sud de l’Océan indien (FAZSOI) remplissent un large panel de missions dans une zone de responsabilité permanente aux élongations importantes. Depuis Mayotte et La Réunion, plus de 1 700 militaires garantissent la protection de la population, protègent les zones économiques exclusives, luttent contre la piraterie ainsi que les trafics illicites. Les FAZSOI appuient fréquemment les missions de l’action de l’État en mer et mettent en œuvre les partenariats militaires de la France avec des pays d’Afrique australe et du sud de l’océan Indien.
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