Republié via Innoreader Lire la Suite
Différents types d’exercices ont été menés simultanément tels qu’un exercice de lutte anti-sous-marine, un exercice de lutte contre des attaques aériennes ainsi qu’un exercice de lutte contre des forces de surface.
Cet exercice a rassemblé la frégate britannique HMS Dragon (classe Daring), la frégate danoise HDMS Esbern Snare les vedettes britanniques Dan et Dee, le sous-marin portugais Tridente. Côté aérien, un hélicoptère Merlin Mk2 britannique et un NH90 néerlandais agissaient en soutien de la force. La force adverse était simulée par plusieurs Falcon 20 équipés de moyens de guerre électronique, ainsi qu’un hélicoptère de type Dauphin.
Le THURSDAY WAR a ainsi permis de tester les capacité de protection de la force, notamment face à une menace asymétrique par drones simulée au large de Plymouth.
L’intégralité de l’équipage a pu participer à cet exercice au « poste de combat », depuis la passerelle de navigation, le central opération, et au poste de contrôle sécurité. Le bâtiment a réalisé en parallèle un exercice de maîtrise des capacités opérationnelles simulant des impacts dans tous le bâtiment entraînant feux, voies d’eau et blessés. Finalement, toutes les chaînes fonctionnelles du bâtiment ont été mises à contribution, depuis l’infirmerie avec ses brancardiers devant gérer l’afflux de blessés jusqu’aux groupes d’attaques luttant face aux multiples propagations d’incendies.
Cet exercice complet permet d’entraîner les forces à la lutte maritime multi-domaine. Il comprenait toutes les facettes du combat maritime et a permis notamment de renforcer les capacités d’actions conjointes interalliées en matière de défense maritime.